Surcoût des voyages en solo et supplément « single » : j’interroge le Gouvernement
L’UFC-Que Choisir a publié en juillet dernier une étude relative aux voyages en solitaires et aux surcoûts que cela peut engendrer. J’ai ainsi décidé d’interroger le Gouvernement et plus précisément le Ministre de l’Économie et des Finances sur ce sujet. Vous pouvez retrouver ma question écrite au Gouvernement ci-dessous ainsi que sur le site internet de l’Assemblée nationale.
Question écrite :
Mme Laurianne Rossi attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances concernant le supplément pour personnes seules ou « supplément single », appliqué par les voyagistes aux personnes seules lors d’un voyage touristique (séjour, circuit, croisière) de manière discriminante par rapport aux personnes voyageant en couple.
Selon une étude de l’UFC Que Choisir intitulée « Les très chers voyages en solitaire » publiée le 11 juillet 2019, les vacanciers qui partent seuls paient en moyenne 53 % plus cher que les personnes qui voyagent en couple. Cette étude des politiques tarifaires de 17 des principaux acteurs du tourisme met en exergue que pour tous types de voyages confondus, le surcoût moyen est de plus de 400 euros par semaine pour une personne seule.
D’après l’étude susvisée, ce différentiel de prix est compris entre 32 % de supplément moyen pour un séjour en club de vacances en France, et 93 % de supplément moyen pour une croisière, soit presque le double du prix payé par une personne voyageant en couple. De plus, l’application de ce supplément ne semble pas toujours justifiée par des raisons économiques.
En effet, les sur-tarifications des prestations directement liées au nombre de voyageurs comme le transport, les repas et les prestations d’animation ne peuvent se justifier. Par conséquent, dans une société où le nombre de personnes seules augmente, elle lui demande quelles sont les mesures envisagées pour mettre un terme à cette pratique discriminante qui vise les voyages des personnes seules, notamment les célibataires.
Le Gouvernement dispose désormais de 2 mois pour apporter une réponse à cette question, je la publierai dès sa parution.