Engagement tenu : le congé rémunéré pour les aidants familiaux entre en vigueur

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Engagement tenu : le congé rémunéré pour les aidants familiaux entre en vigueur

Engagement tenu. Fière de voir nos réformes votées trouver leur pleine application : le congé proche aidant rémunéré entre en vigueur ce 1er octobre 2020 ! Un dossier sur lequel je me suis particulièrement impliquée à l’Assemblée nationale comme dans notre circonscription, auprès des associations mobilisées.

Un soutien renforcé à près de 10 millions d’aidants familiaux. 10 millions de Français(es) qui font le choix de s’occuper d’un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Et autant de personnes aidées car nous sommes, serons et avons tous été aidants et aidés !

Ce dévouement solidaire se fait souvent au détriment de la vie personnelle, sociale et professionnelle du proche aidant. 60% des aidants familiaux travaillent et 74% sont des femmes.

Ce congé rémunéré de 3 mois fractionnables permettra de s’organiser plus facilement pour s’occuper d’un proche. Tous les aidants ont ainsi désormais la possibilité de prendre des congés rémunérés. Les salariés du secteur privé, les agents du secteur public, les indépendants, et les demandeurs d’emplois inscrits peuvent ainsi bénéficier de cette aide.

Le congé proche aidant peut durer jusqu’à 3 mois en l’absence de dispositions conventionnelles. Il peut toutefois être renouvelé jusqu’à un an sur l’ensemble de la carrière du salarié.

Ce nouveau droit fait partie d’une réponse plus globale qui prendra la forme d’un projet de loi autonomie, porté par le Gouvernement dans les prochains mois.

D’une valeur de 43,83 euros par jour pour les personnes en couple et de 52,08 euros pour les personnes seules, l’allocation est versée par les caisses d’allocation familiales (Caf) ou de la mutualité sociale agricole (MSA).

Pour en bénéficier, l’aidant doit accompagner un proche handicapé ou en perte d’autonomie d’une particulière gravité résidant en France. Par rapport à l’aidant, la personne accompagnée doit être :

  • en couple avec l’aidant ;
  • être son ascendant ou son descendant ou son collatéral jusqu’au 4e degré (frère, sœur, tante, oncle, cousin(e) germain(e), neveu, nièce…) ;
  • être le parent de l’enfant dont l’aidant assume la charge ;
  • être une personne âgée ou handicapée avec laquelle l’aidant réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente à titre non professionnel.

+ Plus d’informations : cliquer ici

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