En Commission, j’interroge le Directeur de l’ADEME sur les nouvelles mobilités en territoires peu denses
La Commission du Développement durable auditionnait aujourd’hui Johan RANSQUIN, Directeur adjoint Villes et Territoires durables à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). Lors de cette audition, Monsieur RANSQUIN est revenu sur les Assises de la Mobilité et sur les évolutions autour de mobilités plus propres, plus connectées et plus durables.
Je l’ai interrogé sur la manifestation d’intérêt French Mobility-Territoires sur les expérimentations de nouvelles mobilités durables, notamment dans les territoires peu denses. Cet appel permettra de sélectionner des porteurs de projets qui obtiendront un soutien financier et un plus grande visibilité de leur territoire. Ma question, que vous pouvez retrouver en vidéo ci-dessous, porte en particulier sur les critères retenus et sur l’inclusion des projets liés à la mobilité intelligente.
Retrouvez mon intervention en vidéo ainsi que le compte-rendu de ma question ci-dessous :
Merci Madame la Présidente, Monsieur le Directeur,
Le 26 janvier dernier, la Ministre des Transports, Élisabeth Borne annonçait le lancement d’un appel à manifestations d’intérêt que vous avez évoqué dans votre intervention pour soutenir les territoires souhaitant accueillir des innovations, des expérimentations dans le domaine de la mobilité.
Cet appel à manifestation d’intérêt, dénommé French Mobility-Territoires, permettra ainsi d’expérimenter de nouvelles mobilités durables dans des territoires notamment peu denses avec un soutien financier non négligeables pour ces territoires-là, à hauteur de 50 % du coût du projet avec un plafond équivalent de 100 000 euros.
Cet appel à candidature précise que ces projets seront portés par des personnes publiques territoriales – établissements publics de coopération intercommunale, départements, parc nationaux – et devront répondre à un certain nombre de critères comme l’accès à la mobilité pour tous, la mobilité partagée, la mobilité propre, les mobilités actives ou encore l’optimisation de l’espace public.
Aussi, trois questions :
- Toutes ces dimensions seront-elles appréciées de la même manière ?
- Quelle attention sera portée à l’évaluation et au volet « Bénéfices attendus en termes de transition écologique » parmi l’ensemble des critères retenus ?
- Enfin, au-delà du soutien financier, peut-on espérer un soutien à l’ingénierie dans ces territoires peu dense ?
Je vous remercie.