Stationnement payant : enfin une première évaluation de la réforme !
Avec l’entrée en vigueur de la loi de Modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) votée sous le précédent quinquennat, les collectivités bénéficient d’une autonomie de gestion de leur stationnement payant depuis le 1er janvier 2018. Elles peuvent ainsi fixer librement les tarifs de stationnement et de « forfait post stationnement (FPS) » et en déléguer la gestion du service à un tiers.
Cependant, cette dépénalisation des amendes n’était pas censée s’accompagner de l’explosion des tarifs de stationnement résidentiel tel que constaté dans de trop nombreuses villes, tout particulièrement à Montrouge dans ma circonscription des Hauts-de-Seine, avec un impact considérable sur le pouvoir d’achat des habitants et le tissu économique local.
Alertée par de nombreux citoyens, je suis fortement mobilisée depuis plus d’un an, en circonscription comme à l’Assemblée nationale, pour que la mise en œuvre de cette réforme respecte ses objectifs initiaux, préserve le pouvoir d’achat des habitants et obéisse à une vraie politique des mobilités territoriale.
Alors que j’appelais depuis plusieurs mois à une évaluation des impacts de cette réforme sur la tarification résidentielle, je salue le lancement d’une enquête par le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) et du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), via un panorama des modalités de mise en œuvre dans 550 communes.
Je serai très attentive aux résultats de cette étude. A l’heure où le pouvoir d’achat de nos concitoyens et la part du budget consacré aux transports appellent la mobilisation, des élus nationaux comme locaux.
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