« 22 députés LREM proposent un « nouvel ISF » » (L’Express)

Dans les médias

Comme je le rappelais sur France Info, nous avons choisi de transformer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) afin de favoriser l’investissement dans nos entreprises. En tant que députés, nous nous devons de contrôler l’efficacité des mesures votées. Avec plusieurs collègues, nous lançons donc un appel : si l’IFI ne remplit pas son objectif, revenons à une forme d’ISF très clairement fléché vers nos TPE/PME.

 

Retrouvez des extraits de l’article que L’Express y consacre ci-dessous ou bien directement sur le site du média :

22 députés LREM proposent un « nouvel ISF »

Une brèche est ouverte dans la majorité au sujet de l’ISF. Vingt-deux députés LREM, emmenés par François Jolivet et Jean-François Cesarini, ont proposé ce mercredi un « nouvel ISF » que paieraient ceux refusant d’investir dans les PME.

« Nous sommes d’accord avec le gouvernement sur la nécessité de ne pas rétablir l’ISF tel qu’il était. Cependant, il nous appartient de veiller au respect de l’esprit de la proposition du candidat Emmanuel Macron à la présidence de la République, c’est-à-dire de faire de cet impôt un impôt utile au service de l’économie« , affirment-ils dans un communiqué, cosigné par Sonia Krimi, Martine Wonner, Laurianne Rossi et encore Yves Daniel.

« Si, après évaluation, il s’avère que la suppression de l’ISF pour les actionnaires n’a pas servi aux TPE, PME et start-up, alors il nous faudra être plus coercitifs« , ajoutent-ils, alors que le rétablissement de l’ISF est l’une des principales revendications des gilets jaunes.

Et d’avancer : « Si cet argent n’a pas bougé, alors il nous faudra le taxer en conditionnant l’exonération de cet impôt à un investissement dans l’année dans les PME« .

« Au temps de l’ISF, le taux de réduction d’ISF-PME était fixé à 50 % du montant des versements et la réduction était plafonnée à 45 000 euros. Si nous devions rétablir l’ISF, nous pourrions être plus ambitieux en accordant un taux de réduction ISF-PME de 100 % plafonné au montant total de l’impôt dû », précisent ces députés, qui veulent avec cette idée apporter leur « contribution au grand débat national ».