« La coopération parlementaire est essentielle au dialogue entre la France et le Congo » (ADIAC Congo)
En tant que Questeure de l’Assemblée nationale, membre de la Délégation aux Relations internationales, j’avais le plaisir de recevoir cette semaine mon homologue, l’ancien Ministre et Questeur de la République du Congo Léonidas Carel MOTTOM MAMONI.
Notre rencontre a permis d’évoquer la coopération interparlementaire si essentielle au dialogue entre nos deux pays et aux défis communs de nos institutions.
Retrouvez ci-dessous l’article consacré à cette rencontre par l’ADIAC Congo ou bien directement sur le site du média :
Diplomatie parlementaire: les Assemblées nationales de France et du Congo raffermissent leurs relations
Dans le cadre de la coopération multiforme entre les deux parlements initiée en novembre 2017 par le président de la chambre basse du Congo, Isidore Mvouba, Léonidas Carel Mottom Mamoni a été reçu par son homologue, Laurianne Rossi, questeure de la chambre basse française.
Les deux argentiers des deux chambres institutionnelles congolaise et française ont passé en revue, le 4 mars, les expériences réciproques. Ils ont abordé la façon dont ces organes collégiaux ont été constitués de part et d’autre de deux questeurs respectifs. Il leur appartient, sans être tributaires des décisions du pouvoir exécutif, de gérer l’administration, le personnel et les crédits de chaque assemblée.
En poste depuis 2017 lors de la mise en place de la quatorzième législature du Congo, Léonidas Carel Mottom Mamoni, député de la 2e circonscription de Ouesso, dans la Sangha, occupe le poste de deuxième questeur de l’Assemblée nationale du Congo. A l’image du profil des parlementaires tant voulu par Isidore Mvouba, il s’investit pour faire partie de commissions à l’Assemblée qui soient de véritables laboratoires d’idées et aptes à les concevoir en tant que lois et pour être capable d’alimenter le flux croisé des propositions, un flux permanent de boîtes à idées.
« C’est dans cet esprit que nous nous sommes rendus à Paris » , a confié le député congolais. Et d’expliquer qu’à l’issue de la rencontre avec son homologue française, il a été très comblé, très enrichi par la qualité de leurs échanges dans ce bâtiment qui abrite le parlement français, combien historique, au cœur des institutions de la démocratie et de la décision politique en France.
Il a relevé également qu’il était important de venir échanger sur la démocratie telle que vue par les nouvelles générations. A son avis, c’est une nouvelle façon de voir le monde, de le rêver, le penser et penser aux relations entre le Congo et la France. « Cette rencontre est le symbole de la continuité de bonnes relations entre nos deux pays. Le président de l’Assemblée nationale du Congo était ici,dans cette enceinte. Nos prochaines réformes de la quatorzième législature doivent être accompagnées en appui de l’échange d’expériences avec les questeurs français », a rappelé Léonidas Carel Mottom Mamoni.
Pour Laurianne Rossi, la France et le Congo mènent une coopération inter-parlementaire forte en se retrouvant et en échangeant sur leurs institutions en appui de l’actualité. « Nous avons plusieurs points en commun », a-t-elle souligné, en précisant « que ce soit au niveau institutionnel ou par le mode de fonctionnement ».
Parmi les préoccupations majeures du moment, les parlementaires français s’attaquent au numérique, à la digitalisation avec le questionnement « comment inscrire l’Assemblée nationale dans le XXIe siècle, en s’appuyant sur cet internet qui permet à la fois de simplifier le travail parlementaire et d’associer plus étroitement les citoyens au travail législatif ».
La députée des Hauts-de-Seine, soutien de première heure d’Emmanuel Macron, a accepté l’invitation à se rendre au Congo. « C’est avec grand plaisir que je me rendrai au Congo de la même manière que nous serons ravis d’accueillir en France le groupe d’amitié France de la République du Congo dans les prochaines semaines, et pourquoi pas recevoir une délégation des membres du service de l’Assemblée qui viendrait se former, notamment au sujet de la digitalisation », s’est enthousiasmée la Marcheuse.